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Crédit à la consommation : Le taux d’intérêt bancaire et la centrale des risques à l’origine du retard

19/07/2015 – Attendue pour juin dernier, puis reportée au mois de septembre, l’entrée en vigueur du crédit à la consommation risque de connaître un autre report à cause du retard enregistré dans la mise en place de la centrale des risques et le désaccord né entre banques publiques et privées concernant le taux d’intérêt à appliquer.

En effet, le retard dans la relance du crédit à la consommation est causé par deux raisons : d’abord, le retard de la mise en place de la centrale des risques qui sera le seul moyen de contrôle pour savoir si un demandeur d’un crédit en a déjà contracté un en cours de remboursement ou pas.

La deuxième raison est le désaccord né entre banques publiques et privées concernant le taux d’intérêt à appliquer. Les banques privées et publiques se sont lancées dans une guerre commerciale pour établir les taux d’intérêts qui vont tous être fixés au-dessus de 5%, car le taux de réescompte (le taux versé par ces établissements à la Banque d’Algérie sur chaque prêt) est généralement fixé à 4,50%. Or, cette question n’est toujours pas tranchée en haut lieu.

Pour rappel, le crédit à la consommation ne concernera que les produits fabriqués ou montés localement dont la Renault Symbol montée à l’usine de Renault Algérie Production à Oran.

Hakim A